2 nov. 2011

I love Kasabian

Le groupe britannique KASABIAN vient de sortir un nouvel album, «Velociraptor», l’occasion pour moi de dire tout le bien que je pense de ce groupe.

Oui, j’aime KASABIAN, j’aime leur musique, tout simplement parce qu’ils abordent, avec des arrangements soignés, un large éventail de ce que j'aime dans la brit-pop : il y a du rock efficace, principalement sur leurs premiers albums («Club foot», «Cutt off», «Shoot the runner», «Empire» , «Underdog», «Fast fuse», «Fire») à base de riffs de guitare incisifs et d’une session rythmique bien présente ; il y a des morceaux électroniques mais tout aussi énergiques comme «I.D.», «Stunt man» et «Seek & destroy» ; il y a des ballades plus acoustiques («Happiness», «British legion») ; il y a des morceaux planants comme «Ovary stripe» ou «Test transmission» et «Sun rise light flies» qu’on croirait tirés d’un album des Beatles du milieu des années 60. Un mélange indigeste, me direz-vous ? Non car le point commun de ces différents styles réside dans des refrains indiscutablement pop et le tout baigne dans une atmosphère psychédélique grâce à des arrangements très fouillés faits de synthés bizarroïdes, de cordes aux intonations parfois orientales et de nombreuses harmonies de choeurs très aériens.

Dans le dernier album, bien qu’un peu moins tranchant que les 3 précédents, on retrouve tous les ingrédients qui font la saveur de ce groupe avec une mention spéciale pour «Days are forgotten» et ses choeurs tout droit sortis d’une BO d’Ennio Morricone, pour «La Fée verte» une chanson aux paroles délicieusement psychédélique et à l’entrain irrésistible, pour «I hear voices» aux tonalités plus électroniques, et surtout pour «Goodbye kiss» une ballade pop plus classique mais diablement entêtante.