18 mai 2017

Printemps de Bourges 2017 : concert du Vendredi

Le lendemain, direction le théâtre Jacques Coeur, une autre petite salle du Printemps, où sont attendus Warhaus, Aliocha et François & the Atlas Mountains.

J’attendais surtout avec impatience Warhaus, le groupe derrière lequel se cache Marteen Devoldere un des chanteurs de Balthazar dont je suis un grand fan.
Et je n’ai pas été déçu : c’était un concert de grande classe dans une ambiance sombre et décalée, avec beaucoup d’intensité, à l’image de son album «We Fucked A Flame Into Being ».
Sur des chansons sombres aux mélodies entêtantes, Marteen Devoldere pose sa voix grave et traînante, parfaitement contrebalancée par la voix aiguë de la choriste, et vit ses textes tel un poète possédé.
En plus d’utiliser certains instruments à contre-emploi (la trompette notamment), le chanteur a détourné sa basse 4 cordes pour en faire un hybride basse-guitare : 1 corde grave de basse et 3 cordes de guitares électriques. Du plus bel effet sur les quelques morceaux qu’il interprète seul sur scène puisqu’il joue à la fois basse et guitare.



Fin du set de Warhaus et un petit quart d’heure après, c’est au tour d’Aliocha chanteur canadien aux multiples talents de monter sur scène.
Dès les premiers morceaux, on sent beaucoup l’influence de Bob Dylan dans ses chansons : instrumentation folk, intonation nasillarde du chant, et des thèmes abordés plutôt engagés.
En plus d’avoir une belle voix claire et limpide, Aliocha est un excellent guitariste et les structures de ses compositions sont souvent variées.



Place au dernier groupe ensuite, François & the Atlas Mountains, dont j’avais adoré l’album précédent « Piano Ombre » un superbe disque pop avec des paroles en français à la fois poétiques et énigmatiques, pleines de double-sens et de non-sens.
En concert, l’ambiance est plus décalée et surtout plus teintée de World music : sonorités africaines, riffs tribaux, et même quelques pas de danse ! Belle performance à la fois visuelle et sonore récompensée par une longue standing ovation.


Allez pour le plaisir et pour leurs 2 millions de vues :

 

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